mercredi 5 décembre 2012

Initiation aux percussions

Dans la continuité de ce que nous avons entrepris à travers les activités d'aïkido et de thérapie par l'art, mises en place tout au long de la deuxième partie de l'année 2012, nous souhaitions introduire une activité musicale au SDC pour faciliter l’éveil et l’épanouissement des enfants.

La rencontre avec l'équipe de LEAD Volunteer, et plus particulièrement avec Sandra et Daryl qui nous proposèrent d'initier les enfants aux joies des instruments à percussions, est donc tombée à point nommé.

Afin d'inspirer le plus grand nombre d'entre eux pour les ateliers futurs des mois à venir, les Punta Tay Tay Drum Beaters, le groupe de percussionnistes réunis par Sandra depuis trois ans, sont venus se produire dans l'enceinte même du SDC, pour le plus grand bonheur des enfants mais aussi des adultes présents ce samedi 1er décembre 2012.

Dans la foulée, l'activité a pu commencer au rythme de trois séances par semaine. Les enfants se sont immédiatement appropriés les instruments confectionnés par Sandra, entièrement fabriqués de bambou, un matériau local bon marché et poussant naturellement. Aidés d'une grosse caisse, prêtée par le groupe au SDC pour l'occasion, nos jeunes apprentis musiciens peuvent désormais se mesurer à l'attraction magique de la musique: entrer et se placer dans le rythme, s´écouter et écouter les autres, chercher le son juste, s'adapter à la musique de ses camarades, apprendre les séquences, les retenir, les répéter, etc.

A l'issue de la première semaine, les efforts fournis par la dizaine d'enfants qui participent régulièrement aux ateliers, commencent déjà à payer. Attirés par la convivialité des instants passés ensemble et la joie de pouvoir accomplir quelque chose individuellement et collectivement, une certaine continuité dans la participation des enfants se met en place rapidement. C'est l'investissement nécessaire pour pouvoir maîtriser correctement les instruments et perfectionner leur pratique.

Après la première phase réussie d'introduction et de découverte du mois de décembre, l'objectif de l'atelier est maintenant de préparer les enfants à jouer devant un public. La fête des familles (Family Day), qui va être organisée au début du mois de mars, sera l'occasion pour les pensionnaires du centre d'offrir un spectacle gratifiant à leurs parents, proches et amis qui viendront leur rendre visite.

A les voir se réjouir et s'émouvoir lors de chaque séance et profiter de l'opportunité qui leur est donnée de s'exprimer, le spectacle à venir s'annonce plein de promesses et de surprises.


mardi 30 octobre 2012

Le jardin biologique du SDC

L'île de Negros, référence en matière d'agriculture biologique aux Philippines, offre tout le savoir-faire nécessaire pour transformer le jardin existant du SDC en un espace d'apprentissage et d'expérimentation biologique.

Dans le cadre d'un partenariat avec la coopérative des employés du capitol, CAPGEM, via l'équipe en charge du développement communautaire en son sein, nous avons pu soutenir l'initiative de l'équipe du SDC d'accéder à un jardin pouvant produire les légumes qui agrémenteront les assiettes des enfants du centre. L'agricultrice Edna Garde, du bureau provincial des agriculteurs, milite depuis plus de 15 ans pour faire connaître les bienfaits de l'agriculture biologique et transmettre ses conseils au plus grand nombre via une émission de radio locale. Cette dernière a accepté avec enthousiasme d'intervenir tous les jeudis au SDC, depuis le début du mois d'octobre: son rôle est d'éduquer et de sensibiliser les enfants à l'importance du jardinage pour subvenir à leurs besoins journaliers en nourriture, tout en protégeant l'environnement.

Les sujets suivants sont abordés progressivement avec les enfants du SDC:  l'enrichissement de la terre par le compost, la préparation des parcelles et des plateaux de semis, la mise en terre des graines, la transplantation des jeunes pousses dans les parcelles et l'entretien et le traitement des plants. Les jeunes participants mettent du coeur à l'ouvrage et ils ont maintenant pris l'habitude de s'occuper du jardin chaque jour en parallèle de leur séance hebdomadaire avec Edna. Les premiers résultats sont concrets et encourageants en ce début d'année! Grâce au climat chaud et humide qui rend la terre très fertile, les aubergines poussent à vue d'oeil à côté des citrouilles. Et les premières feuilles de choux chinois seront bientôt prêtes à être récoltées.

Cette première phase de formation va permettre aux enfants d'acquérir de réelles compétences en jardinage, ce qui leur permettra peut-être de s'insérer plus facilement dans le monde du travail à leur retour dans la communauté. Les Philippines comptent en effet encore plus de 30% d'agriculteurs. Edna souhaite maintenir son soutien au centre tout au long de l'année à venir, afin de transmettre aux enfants défavorisés de Bacolod son amour de la terre et de la nourriture saine. Le cuisinier du SDC et les enfants qui l'aident aux fourneaux ne chômeront pas en 2013!


lundi 1 octobre 2012

Journée des familles au SDC

La journée des familles ("family day"), dont la date avait été retenue depuis plusieurs semaines par la directrice du Social Development Center, Madame Gina, et toute l'équipe du SDC, a eu lieu ce samedi 22 septembre. Tout le monde s'était préparé en conséquence afin de permettre aux enfants de vivre au mieux cette journée de retrouvailles avec leurs familles et amis.
Les portes du SDC se sont donc ouvertes aux visiteurs dans une ambiance détendue et informelle. La précédente fête, organisée au mois de février, avait été couronnée de succès et avait permis d'accueillir une vingtaine de familles venues rendre visite à leurs enfants. Pour cette nouvelle célébration, nous avions bon espoir d'atteindre, sinon dépasser ce nombre. Ce sont finalement 26 familles, qui se sont présentées au SDC afin de profiter de cette journée au côtés de leurs enfants.
Les travailleurs sociaux du centre, Paolo et Jennifer, ainsi que Guia de l'équipe administrative, avaient pris soin d'informer les familles de l'organisation de cette journée lors des rencontres de suivi au sein du SDC, par téléphone, ainsi que lors des visites dans les communautés. L'équipe avait tenu à expliquer la démarche du centre et à souligner l'importance de cette fête pour les enfants.

Les volontaires de la paroisse de Lifegate ont participé à l'évènement dès le début des festivités à 9h du matin. La présence de l'ensemble de l'équipe d'encadrement ("house parents"), qui n'étaient pas tous d'astreinte ce jour-là, a souligné leur implication personnelle. La matinée a été ponctuée d'activités collectives, d'un superbe solo de guitare joué par l'un des jeunes du centre, et de danses chorégraphiées menées par un groupe de jeunes habitants de Bacolod, enthousiastes à l'idée de se déhancher sur l'air de la chanson du moment: “Gangnam Style”.
Pour le déjeuner, les enfants ont pu partagé avec leurs familles un repas constitué de spécialités des philippines: poulet et porc adobo, valenciana, bihon, afritada, et autres mets locaux.
En début d'après-midi, Madame Gina a présenté, avec les enfants et sous le regard attentif de leurs familles, les oeuvres des enfants réalisées au cours des séances de thérapie par l'art, animées par un artiste local, le pasteur Arthur Bayles. Ce dernier avait choisi d'inciter les enfants à illustrer par la bande dessinée un thème très personnel: “ma vie, mes rêves, ma famille”. Ce fut un moment chargé d'émotions pour certains d'entre-eux.
Suite au visionnage d'un film sur la relation parent-enfant, présenté par le pasteur de la paroisse de Lifegate, les familles ont participé à une séance de jeux collectifs, pour laquelle enfants et parents ont fait équipe. Les jeunes, dont les familles n'avaient pu se joindre aux festivités, ont été soutenus par les étudiants travailleurs sociaux de l'université UNO-R, Pea et Melbert, l'infirmière du centre, Phoebee, les house parents, les volontaires de Virlanie et de Peace Corps, les membres de la paroisse Lifegate, ainsi que toute l'équipe du SDC.
Un match de basket-ball a ensuite été organisé, suivi par la traditionnelle “merienda”, une collation qui marque chaque réunion et rassemblement important aux Philippines. Ce fut l'occasion d'entreprendre de mémorables séances photos, dont les enfants raffolent tous. Ils adorent en effet poser devant l'objectif dès qu'un appareil-photo est en vue!
La journée s'est poursuivie en chansons avec l'organisation d'un karaoké. Chaque enfant a pu choisir sa chanson préférée et l’interpréter avec ses camarades. Sérieux et concentration furent de rigueur pour cet exercice populaire et aucune moquerie ne se fit entendre.

A la nuit tombée, les familles ont quitté le centre et la fête a continué pendant quelques heures pour les enfants. Après un rapide dîner, les jeunes ont animé une "boum" et ont su recréer l'ambiance des discothèques avec des lampes de poche. Petits et grands ont partagé ces derniers instants de réjouissance en se laissant aller sur les rythmes endiablés de la musique, sous le regard maternel de Madame Gina et de son équipe.

La vie des enfants du SDC n'est certes pas facile. Cette belle journée a néanmoins permis d'oublier momentanément les difficultés traversées afin de profiter ensemble de moments privilégiés, dans la plus pure des insouciances.


L'art thérapie

Parfois peu incités à s'exprimer et proposer, mais aussi peu habitués à être mis en valeur, les enfants du SDC présentent un déficit de confiance en soi qui se manifeste souvent par la destruction et la violence. C'est d'ailleurs souvent la raison de leur présence au centre.

Après plusieurs mois d'évaluation et d'observation, nous avons remarqué leur besoin vital de s'exprimer, de dessiner, de peindre, de modeler ... de créer, tout simplement. En complément de l'éducation scolaire et la formation professionnelle, le développement individuel à travers l'expression artistique, entre autres activités, fait donc partie de notre programme de réhabilitation au SDC. Celui-ci se construit au fur et à mesure de l'aide proposée par certains membres de la communauté de Bacolod.

Depuis maintenant un mois, le pasteur Arthur Bailes, un artiste local actif rencontré dans sa galerie d'art visuel dans le centre de Bacolod grâce à Maggy Echaus, s'est proposé pour conduire des séances d'art thérapie aux enfants qui le souhaitent. Sans surprise l'activité est un succès avec près de 30 enfants présents chaque semaine et avides d'expression artistique.

Au cours des premières séances, le thème de la famille fut abordé à travers la bande-dessinée. Chaque enfants a pu apprendre à construire une histoire autour de sa vie, de ses rêves. L'objectif était de présenter les oeuvres aux parents présents au cours du “Family Day” de la fin du mois septembre. Chaque dessin sera également un support riche en enseignements pour les étudiants en psychologie de l'université qui vont dès novembre mettre en place leur programme de soutien psychologique aux enfants.

C'est maintenant le festival Masskara, le “festival des sourires”, sorte de carnaval créé il y a 40 ans alors que l'île de Negros dépendante de l'industrie sucrière traversait une situation économique difficile à cause des prix très bas du sucre,  qui a débuté ce lundi, et les enfants ont commencé un atelier de création de masque qui va s'étaler tout au long du festival.
Avec un enthousiasme débordant ils vont tout d'abord réaliser les moules de masques en argile qui vont être cuit au charbon de bois. Puis ils vont apprendre à faire du papier-mâché qui va servir à la réalisation des masques eux-mêmes, pour enfin les peindre de leurs couleurs préférées.

Ce sera pour eux l'occasion de faire aussi un peu partie de la fête alors que l'excitation grimpe doucement à Bacolod, que les rues se chargent chaque jour d'une foule de plus en plus dense, et que le manque des familles se fait réellement ressentir.

Après la réalisation de masques, ce sera au tour de la peinture au travers de laquelle les enfants seront amenés à s'exprimer, pour cette fois-ci redécorer leur cadre de vie, sans nul doute avec toujours autant d'envie et d'énergie.


dimanche 2 septembre 2012

Initiation à l'aïkido au SDC : respect et maîtrise de soi

2 septembre 2012



L'initiation à l'aïkido a maintenant commencé depuis 3 semaines au SDC et les enfants du centre attendent ce rendez-vous hebdomadaire avec impatience et excitation. En ce premier dimanche de septembre, l'après-midi est chaud et pluvieux et un grand nombre d'élèves s'est rassemblé dans la salle d'activités où a été faite place nette des chaises et des tables. L'équipe de Warriors For Peace (W4P), Noël, le Senseï, et ses deux étudiants, Kenneth et Sol, prennent soin d'apprendre les bases éthiques et philosophiques de l'aïkido à nos jeunes élèves. Ces-derniers vont pendant ces premières séances devoir comprendre le cadre dans lequel ils apprendront plus tard les techniques de défense, qui font de l’aïkido un art martial bien particulier.

L'écoute et le respect de l'adversaire, la connaissance de soi-même et de ses limites, l'humilité, l'analyse et l'utilisation des énergies reçues font de chacune des séances de véritables leçons d'éducation et de maîtrise de soi. Sous le regard curieux et attentif du reste des enfants, une douzaine de téméraires prennent part à l’échauffement, essentiel pour la suite. Toutes les parties du corps sont stimulées et étirées: jambes, genoux, chevilles, bras, torse, mains et tête. Viennent ensuite les premières mises en situation qui commencent dans une ambiance calme et studieuse.

Les instructeurs focaliseront les premières séances autour d'un concept simple mais primordial: éviter le conflit et la confrontation proposée par l'adversaire afin de mettre en place la stratégie la plus efficace pour sa mise hors d'état de nuire. Pas facile quand le réflexe de nombreux enfants est souvent de rendre coup pour coup sans penser aux conséquences possibles. L'habitude de se mesurer aux autres est elle aussi mise à mal car la compétition n'existe pas en aïkido, le combat n'ayant simplement pas lieu. Après quelques exercices certains spectateurs, pourtant timides au début de la séance, souhaitent à leur tour participer à l'activité et essayer de reproduire les techniques enseignées par les volontaires de W4P.

Le pari de viser un large nombre d'enfants qui s'implique volontairement dans l'activité semble sur la bonne voie. Après ces premières semaines, l'équipe de volontaires de W4P a bon espoir de remplir les objectifs fixés au cours des prochains mois. Ils aspirent en effet à rester le plus ouvert possible pour permettre à tous les jeunes de prendre part aux activités et de responsabiliser ceux qui progresseront plus rapidement afin qu'ils guident et aident leurs camarades. Une chose est sûre, les enfants sont nettement plus calmes, disciplinés et attentifs. Ils semblent être enfin sur “la voie de l'harmonisation des énergies”... A suivre !



samedi 30 juin 2012

In English, please!

Depuis le mois de juin, des activités dédiées à promouvoir l'apprentissage de l'anglais ont été mises en place au SDC dans le cadre du programme de soutien éducatif. En parallèle des sessions de tutoriat proposées aux jeunes du SDC, ces derniers ont eu la joie de participer aux activités linguistiques organisées par une volontaire française à raison de trois sessions par semaine. Le programme d'apprentissage a pour but de développer leurs capacités de communication en anglais, tant à l'oral qu'à l'écrit. Les premières sessions ont permis aux jeunes d'apprendre à se présenter, à présenter quelqu'un et de s'entraîner à dialoguer dans une langue simple mais intelligible. A l'issue du premier mois d'activités, ils sont de plus en plus enthousiastes à converser en anglais, à aborder les visiteurs étrangers, à poser des questions pour enrichir leur vocabulaire... Ces sessions tri-hebdomadaires, d'une heure et demi environ, leur permettent aussi d'échanger sur leurs projets d'avenir, d'exprimer leur individualité personnelle, de stimuler leur créativité et
leur originalité à travers divers jeux et activités ludiques.



mardi 26 juin 2012

L'esprit de Mudpack

L'esprit de Mudpack a inspiré les enfants du SDC mardi 26 juin; ils se sont peint le visage de manière très artistique, et se sont déguisés avec toutes sortes de panoplies de carton de leur invention !

Le matin, un petit groupe ont appris comment fabriquer de véritables appareils photo en carton ! Après avoir découpé les différentes pièces à partir d'un patron, ils les ont assemblés et y ont installé une péllicule argentique. Un minuscule trou d'aiguille permet le passage de la lumière et l'impression de l'image sur le film.
La prise de vue à l'aide de ces sténopés était une expérience en soi, puisqu'il fallait que tout soit immobile: l'appareil photo comme les modèles, pendant près de 10 secondes ! Voici des images de l'atelier et un exemple du résultat :



lundi 25 juin 2012

Sensibilisation des enfants du SDC sur leurs droits et leurs devoirs

Jovi Cabcaban Chef du Woman and Child
Desk Police Department
La plupart du temps en conflit avec la loi, les enfants du SDC oublient souvent que, même s’ils ont commis une infraction ou en sont suspectés, ils restent des personnes à protéger et bénéficiant de droits particuliers que personne ne peut leur enlever. Parce que de nombreux enfants se retrouvent au SDC du fait d’un manque d’accompagnement ou de repères, Virlanie-Bacolod a souhaité organiser pour eux des séances de sensibilisation sur leurs droits et leurs devoirs. La première session a eu lieu à la fin du mois d’avril, animée par Madame Jovi Cabcaban, le chef du département de police de protection des femmes et des enfants à Bacolod. Les informations données et les réponses aux questions posées par les enfants devraient  leur permettre de mieux comprendre leur situation au SDC, ainsi que leur droit d’être protégés, en particulier des abus commis par les adultes. A la suite du retour très positif des enfants, ces séances de sensibilisation sont appelées à être renouvelées régulièrement, toujours avec Madame Jovi Cabcaban, et peut-être avec les avocats bénévoles de l’Integrated Bar of Philippines et des étudiants volontaires de la section criminologie de l’université UNO-R de Bacolod, partenaires de Virlanie-Bacolod. 

mardi 5 juin 2012

Le Département de Livelihood de la ville de Bacolod s'engage au SDC




Virlanie Bacolod qui travaille en partenariat avec la ville et comme support à ses actions menées auprès des enfants en difficulté n’a pas hésité à aller démarcher certains de ses départements pour qu’ils interviennent au SDC en faveur de la formation des jeunes.
Parce que les pouvoirs publics ont un grand rôle à jouer dans la proposition de qualification à offrir à leurs citoyens, Virlanie a souhaité qu’ils s’engagent eux aussi, aux côtés des partenaires privés, pour aider au développement et à l’autonomisation des jeunes du SDC.
Ainsi, les enfants ont pu bénéficier au mois de mai dernier d’une formation offerte par le City Cooperation and Livelihood Department Office pour apprendre à fabriquer des bijoux (boucles d’oreilles, colliers, bracelets et bagues). Cet apprentissage recouvre une double finalité auprès des jeunes. Tout d’abord leur fournir des connaissances techniques pour qu’une fois atteint l’âge de travailler (ce qui est déjà le cas pour certains jeunes), ils aient à disposition au moins un domaine d’action leur permettant de gagner un revenu. Egalement, l’apprentissage d’un certain savoir-faire rempli la belle mission de permettre à ces jeunes d’acquérir une meilleure estime de soi et une plus grande confiance, ce qui est un élément indispensable pour leur bon développement et la réussite à leur réinsertion dans la communauté.


dimanche 15 avril 2012

Partenariat entre le SDC et l'Université Riverside


Activité éducative : réflexion sur les valeurs
Depuis le mois de mars de cette année et à l’initiative de l’équipe de Virlanie à Bacolod, l’université privée Riverside est devenue un partenaire très actif auprès des enfants du SDC. Le partenariat a pour objectif d’aider enfants et jeunes adolescents à devenir des membres responsables et actifs au sein de leur communauté, en mettant en place des activités abordant des thématiques variées et visant à permettre le développement individuel des enfants.

Activité ludique :
organisation d’une fête d'anniversaire
Cet engagement de Riverside se traduit concrètement par des services proposés aux enfants leur fournissant un soutien médical, thérapeutique et sanitaire, axé sur les comportements et les valeurs, notamment socio-spirituelles.
Séance de suivi personnalisé
Ainsi, depuis plusieurs mois, les enfants et jeunes du SDC ont accès à des activités ludiques et/ou éducatives, à des séances de suivi-conseil psychologique, seul ou en groupe, ainsi qu’à une sensibilisation aux règles d’hygiène élémentaires. De nombreux domaines d’intervention seront abordés à l'avenir par les volontaires de Riverside. L'université s’est notamment engagée à mettre en place, dans les prochaines semaines, des séances hebdomadaires de soutien scolaire au SDC, afin de maintenir le niveau scolaire des enfants et de les faire progresser, ou encore des consultations médicales pour veiller à la bonne santé des enfants.
Outre le dynamisme et l’engagement des volontaires de Riverside, les enfants et jeunes du SDC ont également reçu des donations de produits d'hygiène et des collations lors de chacune des interventions.
Séance de suivi et thérapie de groupe (exprimer par le dessin 
la perception que les enfants ont d'eux-mêmes). 




mercredi 15 février 2012

Activités quotidiennes et skill trainings au SDC



Depuis son arrivée au début du mois de janvier, l’équipe de Virlanie à Bacolod intervient quotidiennement au SDC pour que les enfants puissent y bénéficier d’activités nécessaires à leur développement et épanouissement.

Dans ce centre où les enfants, présents pour une durée allant de quelques jours à 2 ans, sont déscolarisés et où aucune activité n’étaient mises en place pour eux, Virlanie a établi comme priorité d’action de rendre à ses enfants leur place d’enfants et de leur donner les meilleurs chances pour leur réinsertion future dans leur famille et la communauté.

Ainsi, depuis maintenant plusieurs mois et suite à un travail conjoint avec le personnel du centre et sa directrice, les enfants bénéficient au SDC d’activités quotidiennes organisées par la nurse du centre et supervisées par un house parent. Tous les matins, les enfants ont des activités éducatives, créatives, de la thérapie artistique ou du sport. Plusieurs fois par semaines, les enfants, sous la guidance d’un house parent responsable, font des skills trainings de manucure, de cooking et de construction en bambous. Le rôle de Virlanie est de coordonner la réalisation et le bon déroulement de ces activités tout en laissant l’initiative au personnel du centre afin d’améliorer leur engagement dans le quotidien et l’accompagnement des enfants.